Au commencement

Mai 1989-septembre 2010

L'histoire se déroule autour de ces 4 personnages principaux :

Un couple de néerlandais, Anya et Michiel, en l’occurrence mes parents, qui décide de tout lâcher pour venir s'installer en agriculture biologique dans le sud de la France. Une courageuse aventure réussie!

Anya et Michiel
 Sietske et moi, agées alors de 5 et 6 ans avons décidé de les suivre dans le déménagement, envie de changer d'air aussi...
SIetske et Jet

Et voilà que le 8 mai 1989, on emballe tous nos petits objets personnels et on atterrit pas loin de ce petit village pittoresque perché sur sa colline, (par conséquent un peu trop touristique à mon goût) :


Cordes sur ciel






Mais plus précisément c'est ici que nous nous installons :


Andignac vue du ciel

  Enfin à l'époque ce n'était pas encore aussi jolie, car les agriculteurs ont tendance à arracher toute plante verte susceptible d’empiéter sur leurs terrains agricoles, donc tous les arbres et haies aux alentours ont été plantés par nous. Bref, ceci n'est pas le propos. 


Depuis ce fameux 8 mai 1989, bientôt 23 années sont passées, et mes parents séjournent toujours à Andignac en continuant leur activité d'agroécologiste. Sietske et moi bien sûr avons quitté les lieux depuis plusieurs années déjà pour nous lancer dans nos propres aventures. Mais l'histoire d'amour entre Andignac et les sœurs babos (comme il fut de coutume de nous surnommer dans le temps) est toujours vivante. Je me permets de parler en notre nom à toutes les deux (Sietske tu approuveras je pense): Andignac et nous c'est sentimental! Nous avons grandi là, et même si habiter en pleine cambrousse pour un ado n'est pas toujours facile, nous ne gardons que des bons souvenirs. Et puis l'endroit est magnifique, faut avouer!

Mais venons en au fait. Suite à un séjour d'un an en Pologne, je suis venue passer un été à Andignac chez les parents. Et puis un jour, la discussion est lancée sur l'avenir de mes parents, comment allaient-ils vivre leur vieillesse, oui n'ayons pas peur de le dire, à cet âge là on peut commencer à y penser. La retraite d'agriculteur? Difficile de compter la dessus... 

Alors est ressortie une idée, qui avait déjà été évoquée précédemment, mais qui là m'a touché plus que d'habitude, peut être parce que je revenais d'une expérience en Pologne qui avait été éprouvante. L'idée était de vendre un jour la ferme et de garder un petit bout de terrain pour s'y construire une petite maison en bois, tranquille pépère. J'ai pris conscience à ce moment là que je ne voulais absolument pas qu'ils vendent la ferme, alors j'ai proposé comme ça dans le vent de me mettre à leur disposition pour retaper un des bâtiments agricoles et d'en faire un lieu d'habitation dans le but de le louer et d'avoir une autre source de revenue. 
Quoiqu'il en soit, mes parents m'ont pris au sérieux et m'ont relancé sur le sujet. Alors je me suis lancée! 

Voici le bâtiment en question:
Pour le situer dans la ferme
La grange face nord (+/-)

La grange face sud (+/-)
Petite maison mitoyenne, qui était notre "maison de jeu" puis notre maison de retrouvailles plus ou moins festives avec les copains pendant l'adolescence. Maison qui a sûrement servi autrefois à loger les travailleurs agricoles, et encore autrefois comme laverie? (reste d'un grand évier en pierre) et pièce ou se trouvait le four à bois qui à notre plus grand désespoir a été détruit sans vergogne par les propriétaires précédents mais qui servira pour la future maison de passage entre la cuisine et le salon.
Ancien four à bois, futur lieu de passage
La grange de l'intérieur

Dans le fond: cages à lapins construites par l'ancien propriétaire qui adorait le béton bien dur!
:
Mais avant de commencer cette auto-rénovation-construction, vu que le plus simple était de séjourner sur place,  il fallait que je m'aménage un espace à moi. Car après toutes ces années passées hors du cocon familial il était bien sûr impensable que je réaménage chez mes parents. Et c'est à ce moment que  Massoue entre en scène!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire